J’ai visionné une série TV expliquant que celui qui recherche la liberté par la connaissance est considéré comme le mal !
J’ai vu la mort de Prométhée au profit du serviteur d’une divinité, du gardien du temple qui n’hésite pas à sacrifier pléthore d’humains, considérés comme néfastes – mais-il-les-aime-quand-même – sur l’autel de sa succession. J’ai regardé, béat, un type expliquer que la mort est l’occasion de retrouvailles affectives et amoureuses, l’ultime solution pour être enfin heureux avec ceux qu’on aime, avec ce sous-entendu morbide : “la vie, c’est l’enfer'”.
J’ai regardé Lost, et son message nauséabond, admirablement dissimulé sous le fatras d’un rébus digne de lycéens boutonneux.
Comment un tel ramassis de religiosité a-t-il pu avoir autant d’audience sans que personne ne se révolte ?
ça fout la trouille !